La 4G fixe, une bonne alternative à la fibre

Mis à jour le
min reading

La fibre optique suffira-t-elle pour connecter tous les territoires français au très haut débit ? À en croire certains spécialistes, non. Malgré un déploiement du THD fixe bien engagé et les efforts des collectivités pour se doter de RIP, il apparaît que la fibre ne pourra peut-être pas être déployée dans tous les territoires de l’Hexagone, notamment ceux reculés. Un constat qui pousse aujourd’hui une partie des opérateurs à explorer des technologies secondaires afin de satisfaire l’ambition du très haut débit pour tous d’ici 2023. Parmi les alternatives envisagées, la 4G est la plus sérieuse. Ceci tient notamment à l’excellent taux de couverture de la population française en 4G (entre 82 et 92 %, en fonction de l’opérateur), mais aussi du bon niveau de connectivité qu’offre cette technologie. En effet, si ses débits n’égalent pas ceux de la fibre, ils sont tout de même suffisants pour satisfaire les usages simples (transfert de fichiers, navigations, visioconférences, échanges d’email) des abonnés privés et PME installées dans les zones mal desservies.

 

Une technologie facile à déployer

Ainsi, la plupart des grands FAI développent et proposent aujourd’hui des offres fibre s’appuyant sur un accès 4G. Pour y souscrire, il faut avant tout s’assurer (sur le site de l’ARCEP) d’être situé dans une zone bien couverte par l’opérateur de son choix. Ensuite, la procédure de mise en service varie d’un opérateur à l’autre. À ce propos, le site d’actualités zdnet.fr a recueilli des explications auprès des techniciens de certains opérateurs. Il en ressort par exemple que Bouygues Telecom assure un support client tout au long du processus, à compter du moment où le client a passé commande pour son abonnement fixe 4G. Le déploiement du matériel nécessaire, ainsi que la mise en service sont réalisés par un installateur guidé à distance dans les opérations par un technicien-maison. Chez SFR en revanche, le support client n’est que partiel. Le client a lui-même à charge de déployer le matériel qui lui sera envoyé. Il peut ensuite contacter l’opérateur, dans un délai précis (5 jours) pour solliciter certains services, comme la portabilité de son numéro fixe par exemple ou même renvoyer le matériel en cas d’insatisfaction. Quoi qu'il en soit, on a là une solution globalement peu coûteuse à concevoir pour les opérateurs, simple et moins longue à mettre en œuvre qu’un déploiement fibre optique. Et avec des débits plus que corrects, elle constitue une belle alternative au très haut débit filaire pour les usagers situés en zones blanches.